photo de Samir Belkaïd, "Alzheimer, oublier la mer" |
Dans la même exposition (RDVI, Strasbourg, janvier 2013), une série présentait des portraits d’hommes et de femmes atteints de la maladie d’Alzheimer.
Outre mon sentiment personnel de la gêne devant le risque d’une esthétisation déplacée, on peut raisonnablement se poser la question de la bonne gestion du droit à l’image.
Dans ce domaine, un engagement oral (?) n’est pas suffisant et seul un écrit peut attester que le sujet a donné son accord pour figurer, en étant identifiable, sur des photographies.
Les familles ont elles été signataires d’un tel document ?
De plus, cette série ayant été primée, ces images ont été largement diffusées (blog, Facebook…) et reproduites (catalogue…).
Une exposition de travaux photographiques se devait d’être rigoureuse et didactique en ce domaine.
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