Avant 
et quatre mois 
plus tard…
et quatre mois 
plus tard…Deux images du même lieu, angle du Pont Bonaparte sur la rive droite de la Saône et du Quai Romain Rolland, côté amont de la rivière.
Entre-temps, un nettoyeur à haute pression à la lance manipulée par les bras habiles mais municipaux a ruiné ce qui n’était qu’une élégante décoration d’un triste mobilier urbain.
Ce n'était pas une affiche, pas un tract, pas un flyer, pas un tag…
Non : une simple décoration patiente et onirique.
Mais un espoir demeure, peut-être,
Celui d’une mise en conformité de ces bâtiments inventés : des fenêtres à double vitrage ou quelques panneaux solaires…
Il nous reste à inventer un décor futur.
Je retournerai voir, à l'occasion.
5 commentaires:
Les cons ne savent rien et ne mesurent rien de ce que peuvent être ces œuvres sensibles. Ils ne connaissent que le vide égal à leurs esprits. Ils n'iront ni au paradis ni enfer; ils iront dans le néant.
Merci, si je peux dire, d'avoir pris ces empreintes.
Le Major
Quelle tristesse... Et je suis persuadé que ce qui devrait vraiment être nettoyé ne l'a pas été...
Je me joins au Major pour le diagnostic ;)
Et je vous remercie aussi pour votre témoignage, cet instant de bonheur qui m'a beaucoup touché, et aussi pour le constat implacable qui suit, avec la seconde image.
J'espère qu'il y aura une suite, sur le pont :-)
je serai beaucoup moins à Lyon désormais mais dès que je pourrai j'irai en pèlerinage :-)
Il faut ouvrir un concours pour tagueurs, pôcheurs, colleurs, colorieurs, illustrateurs pour qu'il se relayent à chaque passage des nettoyeurs qui font également un métier bien utile...`
Dans la rue il y a : du pérenne (les choses qui s'érodent, s'abîment et se patinent). Et puis de l'éphémère qui se karchérise au gré d'un urbainement correct municipal.
C'est la vie.
L'essentiel c'est de le voir... sinon comme on dit : "c'est cité" !!!
;-)
Sinon ! c'est pas mal içi. Je découvre ce lieu... où l'on cause.
;-)
Plutot que le vide je dirais que le but recherché ici est l'uniformité. Malheureusement, cette idée du "propre" est trop souvent présente dans les villes. Elle les rends froides et impersonnelles.
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